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Changer de cap
 
 

Peut-être avez-vous vu le film Titanic de James Cameron qui a détenu à la fin du siècle dernier le record absolu de spectateurs et qui reste l’un des plus gros succès de l'histoire du cinéma ? Quelle prouesse technique et humaine pour l'époque que ce majestueux navire qui quitta le vieux monde le 10 avril 1912 pour se diriger vers New York ! Il était la fierté de son capitaine, de son équipage et de ses passagers qui tous rêvaient d’une arrivée triomphale dans le nouveau monde. Qui plus est, le magnifique paquebot avait été déclaré insubmersible, et tous les chanceux qui participaient à ce voyage inaugural avaient une totale confiance en ceux qui l’avaient conçu et réalisé.

Hélas, le quatrième jour après son départ, chacun sait que le luxueux bateau sombra après avoir heurté un iceberg. On sait également que l’orgueilleux capitaine, sous-estimant le danger, n’avait pas daigné, malgré les avertissements des bateaux circulant à proximité, réduire sa vitesse folle et changer radicalement de cap pour éviter le naufrage. Il préféra respecter l'horaire d’arrivée prévu au lieu de tenir compte du danger qu’il faisait courir aux passagers et à son équipage.

Nous aussi, n’avons-nous pas l’impression de nous trouver à bord d’un navire nommé « Terre » que nous avons autrefois cru insubmersible et qui maintenant est en train de couler, analogie que beaucoup d’autres ont soulignée avant nous ? Certes, dans toute situation de crise, il y a toujours des personnes pour nier les contraintes et les risques. En particulier pour les grands de ce monde, il s’agit souvent de respecter coûte que coûte l'esprit et le contenu des programmes établis. Trop de nos décideurs en effet s’obstinent à rester sereins et confiants dans les progrès étonnants de la science et des technologies sans vouloir tenir compte des effets secondaires (pollution et destruction de l’environnement, chômage, exclusion, violence, injustice...).

Comme chez le capitaine Smith du Titanic, c’est un sentiment d’orgueil immense qui empêche souvent nos responsables de reconnaître les signes d’avertissement et de changer de cap avant qu’il ne soit trop tard pour le vaisseau « Terre ». Et pourtant, déjà en 1948, l'illustre homme politique Winston Churchill pouvait affirmer que « sans avoir fait des progrès appréciables dans le bien, ni bénéficié de guides plus sages, l’humanité tient maintenant entre ses mains, pour la première fois, les moyens infaillibles de sa propre extermination. Voilà le point où en est arrivée la destinée humaine (1) » ! Malheureusement, chaque jour dans le monde, de nombreux choix se font encore et de plus en plus au détriment d’une grande partie de l’humanité, les médias nous le démontrent régulièrement. Alors, notre navire est-il vraiment sûr ? Peut-on avoir une confiance aveugle en la sagesse humaine ?

Il y a quelque temps, on pouvait entendre à la radio le slogan publicitaire suivant : « Dans un monde où tout fout le camp, il faut pouvoir compter au moins sur une personne ! » La plupart d’entre nous semblent effectivement éprouver une inquiétude grandissante quant à l’avenir et recherchent un homme de barre digne de confiance. Mais qui pourrait-il bien être ?

Il en existe un et pas n’importe qui… Jésus-Christ, Fils de Dieu, venu ici-bas il y a plus de 2000 ans qui est le seul « chemin » sûr conduisant au bon port ! Ainsi, au milieu de notre monde en fureur telle une mer tumultueuse, ne restons pas sur le paquebot somptueux « Terre », mais soyons attentifs aux signes d’avertissement et saisissons sans tarder le canot de sauvetage (2) dont le capitaine suprême s’appelle Jésus-Christ. C’est lui uniquement qui pourra sauver nos vies si nous acceptons de lui accorder toute notre confiance et de changer de cap.

 
Karin Bouchot
 

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1. Churchill Winston, The Gathering Storm (The Second World War, Vol. 1), Boston, Houghton Mifflin Company, 1948.
2. Contrairement aux chaloupes de sauvetage du Titanic dans lesquelles seulement 1178 personnes pouvaient se réfugier alors qu’il y en avait 2207 à son bord, nous pouvons tous être secourus par le « bateau de sauvetage » de Jésus-Christ notre Sauveur qui n’est pas limité en nombre de places.

 
 
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