Rien n'est plus grand que l'amour infini de Dieu pour les hommes. En un mot, il désire tout naturellement partager son éternité avec eux, du moins avec tous ceux qui acceptent ce projet inouï ! Tel est le grand dessein divin que Jésus-Christ en personne nous révèle dans le livre par excellence qu’est la Bible.
Plus encore, Dieu a gratifié ses créatures du libre arbitre. Hélas, on peut constater que l’homme a toujours fait un triste usage de sa liberté, à commencer par nos premiers ancêtres ! Depuis la chute originelle, l’inclination au péché caractérise l'espèce humaine. C’est pourquoi, aux yeux de Dieu, tous les hommes sont coupables et séparés de lui. Mais si, à cause du péché, ceux-ci méritent la mort, à tous cependant est offerte la grâce d’un Dieu compatissant et miséricordieux... la dette de chacun a déjà été payée par le Créateur, c'est la bonne nouvelle de l'Evangile ! Plus précisément, la vie éternelle est acquise par l’œuvre rédemptrice de Jésus-Christ et quiconque la désirant vraiment peut s’en emparer par la foi, c’est la seule condition. Mystère insondable exprimant l’amour absolu de Dieu pour ses créatures… qui restent bien sûr libres d’accepter ou de refuser cette offre de salut divine !
Pour mieux comprendre ce grand dessein divin pour l’humanité, essayons simplement d'aborder ces thématiques à la lumière de l’Ecriture. Toutefois, avant de débuter notre réflexion, il convient de répondre à cette question essentielle que l'on peut se poser à tout âge : comment Dieu nous parle-t-il ?
Comment Dieu se révèle-t-il aux hommes ?
Depuis toujours en effet, Dieu ne se lasse pas de parler aux hommes ! Il leur parle de différentes manières, mais d’abord à travers ses œuvres et à travers la conscience. Même sans connaître les Ecritures, ceux-ci – par la raison et l'intelligence – sont ainsi capables de saisir la voix de Dieu et d'esquisser des réponses à leurs questions existentielles fondamentales. Cependant, seule la Bible leur permet de discerner le grand dessein divin à leur égard.
• Dieu nous parle à travers ses œuvres
Oui, « les cieux racontent la gloire de Dieu » (Psaume 19.2) ! Avec le psalmiste, on peut affirmer que la contemplation de la nature nous apporte des preuves – difficilement réfutables – de l'existence d'un Créateur de l'univers. En observant notamment la richesse du monde vivant – plus de trois millions d’espèces fonctionnant parfaitement malgré l’extraordinaire complexité biologique de chacune –, il semble effectivement difficile de mettre en doute son existence.
• Dieu nous parle à travers la conscience
« La conscience, c'est Dieu présent dans l'homme (1) » proclamait Victor Hugo en son temps. La conscience est « l’écho de la voix de Dieu » qui nous permet d’abord de porter un jugement de valeur sur nos propres actes et qui nous révèle le sens du bien et du mal. C’est en quelque sorte une « boussole » inscrite dans la nature humaine qui contribue également fortement à inculquer le sens du devoir et de l'obéissance, tout en attestant l’existence en nous de la notion de liberté individuelle.
« Quiconque [explique le docteur ès lettres Norbert Hugedé] fait un retour sur soi et descend en son être intérieur et sonde ses pensées, ses mobiles, ses tendances, ses devoirs, découvre la conscience. Nul ne peut prétendre qu’en consultant cette lumière intérieure qui brille sans qu’on sache comment, il n’a jamais vu la différence du bien et du mal, et qu’il n’a jamais été invité par cette loi commune, quelles que soient les définitions qu’on leur donne, à choisir l’un et à repousser l’autre (2). »
En d’autres termes, la conscience est en mesure de saisir l’essence d’une « loi morale naturelle » inscrite dans le cœur de tout homme. Une loi déjà évoquée en son temps par l’apôtre Paul (Romains 1.19-21 et 2.14-15) qui « a comme principe premier et fondamental [confirme de son côté le pape Benoît XVI] celui de faire le bien et éviter le mal. Il s'agit d'une vérité dont l'évidence s'impose immédiatement à chacun. De cette loi découlent les autres principes plus particuliers, qui réglementent le jugement éthique sur les droits et les devoirs de chacun (3) ».
• Dieu nous parle et se révèle surtout par sa Parole
Toutefois, cette connaissance naturelle (rationnelle) de Dieu – insuffisante et généralement fugace – ne permet pas de discerner les projets du Créateur à l'égard des hommes. C'est seulement par la Bible qu’ils peuvent vraiment connaître Dieu et particulièrement son plan du salut pour l'humanité. La connaissance naturelle de Dieu est en quelque sorte une connaissance préliminaire préparant à la connaissance supérieure – surnaturelle – apportée par la Révélation écrite.
Pour avoir une connaissance suffisante de Dieu, l'homme a donc besoin d'une révélation surnaturelle complétant – sans la contredire si sa raison n'est pas faussée – la connaissance naturelle qu'il a pu acquérir de Dieu.
Cela dit, venons-en au vif du sujet… Outre sa merveilleuse grâce à leur égard (thème que nous aborderons plus loin dans cet article), Dieu donne à toutes ses créatures une intelligence et un libre arbitre. Arrêtons-nous à présent sur ce dernier.
Dieu offre à l’homme le droit de choisir librement
Sans la liberté accordée aux humains, si sacrée et fondamentale pour Dieu, l’amour divin n’aurait pas été totalement crédible. Autrement dit, le libre arbitre est inhérent à l’amour. En le donnant à ses créatures tout en sachant ce qui lui en coûterait, Dieu consentit délibérément à se limiter par amour pour ses créatures au risque de les perdre ! Mais cette liberté nécessaire pour que l’amour soit plausible était à ce prix. Ainsi, nous sommes des hommes libres et non des marionnettes ou des robots !
En gratifiant du libre arbitre ses créatures (anges puis humains), Dieu leur laissait la capacité de choisir entre le bien et le mal, autrement dit, il créait – en puissance – le mal ! Pour que la liberté ait un sens, Dieu a ainsi donné à ses créatures la possibilité de le rejeter... et de produire par conséquent le mal.
Dans son œuvre remarquable, intitulée Ontologie de la liberté –, le grand philosophe italien Luigi Pareyson met en valeur l'importance fondamentale de la liberté humaine : « Pour l'homme, la liberté, qui est son essence et sa dignité, est la chose la plus précieuse, même si elle va de pair avec le risque inévitable d'un usage négatif. C'est ainsi que Dieu la considère et il conserve envers elle le plus grand respect, quel qu'en soit l'exercice, positif ou négatif. [...] L'œuvre humaine aurait pu être considérée comme réussie si elle avait été confirmée par la libre adhésion de l'homme, mais il semble que l'homme ne puisse affirmer sa liberté que par la désobéissance et la révolte au moyen desquelles il introduit le mal dans le monde, empoisonne toute la réalité et conduit la création à l'échec. [...] Au nom de son estime pour la liberté humaine, Dieu fut contraint d'accepter, tout en la condamnant et en acceptant ses conséquences, la décision négative de l'homme (4). »
Les humains peuvent donc se déterminer librement face au chemin de vie proposé par leur Créateur. Plus précisément, ils ont la capacité d'accepter ou de refuser le salut que Dieu leur offre gracieusement. Pour l'homme, il s'agit en fait du choix le plus crucial ici-bas puisqu'il commande son destin : la vie éternelle pour celui qui choisit de marcher avec Dieu ou la mort éternelle pour celui qui rejette son plan.
Respectant notre liberté – fruit de son vouloir – Dieu ne nous contraint pas à accepter son salut, mais nous invite par contre à choisir le bon chemin pour avoir accès à la vie nouvelle : « Choisis la vie, afin que tu vives, toi et ta postérité » (Deutéronome 30.19).
Malheureusement, en qualité de créatures libres, on sait que celles-ci ont en tout temps délibérément choisi de marquer leur émancipation à l'égard de leur Créateur et de son grand projet d’amour pour l’humanité. De par leur mauvais choix, tous les hommes sans exception ne peuvent nier leur état de pécheurs, sont dès lors coupables devant Dieu et séparés de lui.
Il n'y a pas d'homme juste
On peut constater que les humains ont toujours fait un triste usage de leur liberté… à commencer par nos premiers ancêtres ! Dès que ceux-ci tournent le dos à leur Seigneur en consommant du fruit de l’arbre interdit, l’accès à l’arbre de vie leur est interdit et ils sont chassés du paradis terrestre. Nous trouvons ce récit bien connu dans le troisième chapitre de la Genèse qui évoque aussi les conséquences de cette chute originelle.
Dans son épître aux Romains, Paul insiste sur la solidarité qui nous lie au premier homme : « Il n'y a pas d'homme juste, pas même un seul, il n'y a personne qui comprenne, personne qui recherche Dieu. Tous ont quitté le bon chemin, ensemble ils se sont égarés. Il n'y a personne qui fasse le bien, pas même un seul. Leur gorge est comme une tombe ouverte, leur langue leur sert à tromper, c'est du venin de serpent qui sort de leurs lèvres, leur bouche est pleine de malédictions amères. Ils courent à toutes jambes pour assassiner, ils laissent la destruction et le malheur partout où ils passent, ils n'ont pas connu le chemin de la paix. Ils vivent sans aucune crainte de Dieu » (Romains 3.10-18, BFC).
Certes, « l’apôtre [tempère le théologien suisse Frédéric Godet], en traçant ce tableau qui n’est qu’un assemblage de coups de pinceau dus à la main des psalmistes et des prophètes, ne veut certainement pas dire que chacun de ces traits se trouve également développé dans chaque homme. Quelques-uns, la plupart même, peuvent rester à l’état latent chez un grand nombre de personnes ; mais ils existent tous en germe dans l’égoïsme et dans l’orgueil naturels du moi, et la moindre circonstance peut les faire passer à l’état actif, parce que la crainte de Dieu ne domine pas le cœur. Telle est la cause de la condamnation divine qui pèse sur le genre humain (5). »
Le besoin de salut est inné à la nature humaine
Si, depuis la chute originelle, l’inclination au péché caractérise donc l'espèce humaine, la prise de conscience de la culpabilité et le besoin de salut relèvent en contrepartie de l’intervention de Dieu dans la vie des humains. C’est l'Esprit de Dieu lui-même, qui éveille chez les hommes la prise de conscience du péché et le besoin d’être sauvé : « Il [l'Esprit de vérité] convaincra le monde de péché, de justice et de jugement » (Jean 16.8, La Colombe). Ainsi, personne ne peut croire en Jésus-Christ comme Sauveur sans l’intervention de Dieu qui attire les hommes à son Fils en les éclairant intérieurement par son Esprit, mais également par sa Parole.
Toujours dans son épître aux Romains, l'apôtre Paul démontre le besoin universel de salut et la nécessité d’une intervention divine. Il explique alors comment Dieu, à travers sa tendre miséricorde et par amour pour ses créatures vouées à la perdition éternelle, leur donne une seconde chance pour leur permettre néanmoins d'accéder à la vie éternelle… une grâce extraordinaire obtenue en leur faveur par son Fils Jésus-Christ qui prendra leur place en acceptant la mort la plus atroce – celle de la croix – afin de payer le prix de leurs transgressions : « Tous, en effet, ont péché et sont privés de la gloire de Dieu ; et c'est gratuitement qu'ils sont justifiés par sa grâce, au moyen de la rédemption qui est en Jésus-Christ » (Romains 3.23-24).
Le merveilleux plan de Dieu pour le salut de l'humanité
C'est Dieu – et non l'homme – qui détient la clé du salut de l'humanité. Son rôle, qui culmine dans l’œuvre rédemptrice de son Fils, Jésus-Christ, est essentiel : « Jésus-Christ est venu dans le monde pour sauver les pécheurs » (1 Timothée 1.15). « Le salut ne se trouve en aucun autre, car il n'y a sous le ciel aucun autre nom donné parmi les humains par lequel nous devions être sauvés » (Actes 4.12).
La grâce de Dieu pour les hommes est un concept tellement inouï qu'il dépasse l'intelligence humaine, à tel point que beaucoup l'acceptent difficilement. Pourtant, l'Ecriture ne cesse de souligner cet attribut divin qui est en fait le thème principal de l'Evangile. La grâce est l'expression dominante de l'amour de Dieu envers ses créatures (Jean 3.16). Si à cause du péché tous les hommes méritent la mort, à tous cependant est offerte la grâce d’un Dieu aimant... la dette de chacun a déjà été payée par Jésus-Christ, c'est la bonne nouvelle de l'Evangile !
« Dieu a déversé sa grâce sur nous : c’est la faveur pleine d’amour qu’il a décidé d’accorder à ceux qu’il sauve. Nous ne pouvons ni gagner ni mériter le salut. Aucun effort religieux, intellectuel ni moral ne peut nous l’acquérir, parce qu’il est exclusivement le produit de la bonté et de l’amour de Dieu. Sans la grâce de Dieu, le salut reste inaccessible. Pour le recevoir, nous devons reconnaître que nous ne pouvons pas nous sauver nous-mêmes, que seul Dieu en a le pouvoir et que la foi en Christ est le seul moyen de bénéficier de cette faveur divine (6). »
Ce plan inouï de sauvetage de l'humanité, cette « histoire du salut » ou plutôt cette merveilleuse histoire d'amour entre Dieu et les hommes, c'est justement ce que rapporte la Bible… qui est le texte fondateur du christianisme, la source de la foi chrétienne. Dans ce livre par excellence, Jésus-Christ en personne nous révèle la grandeur de l'amour de Dieu et le grand dessein divin pour l’humanité : « Je n’ai pas parlé de ma propre initiative : le Père, qui m’a envoyé, m’a ordonné lui-même ce que je dois dire et enseigner. Or, je le sais bien : l’enseignement que m’a confié le Père, c’est la vie éternelle » (Jean 12.49-50, La Bible du Semeur). « Oui, voici ce que veut mon Père : que tous ceux qui voient le Fils et croient en lui aient la vie éternelle et que je les relève de la mort au dernier jour » (Jean 6.40, BFC).
Comme l’écrit si bien Georges Stéveny : « L’affirmation “Dieu est amour“ n’est pas une définition abstraite ; elle révèle Dieu comme le Dieu qui agit sans attendre d’être aimé, mais qui par amour, envoie son Fils à notre secours […] Le Père et le Fils ont voulu la croix, comme moyen de salut. Ils l’ont envisagée avant que le monde fût. […] Le plan de Dieu pour abolir le péché passait nécessairement par la croix. Si un autre moyen avait été possible, le Père l’aurait choisi. Faut-il le dire, ce n’est pas de gaîté de cœur qu’il s’est résolu à donner son Fils bien-aimé, sachant ce que le monde en ferait. […] La croix est la manifestation ineffable de l’amour de Dieu lié par sa justice. […] Dieu le Père et le Fils, unis dans l’épreuve, s’inclinent sur le terrain de la mort, pour triompher, ensuite, sur le plan de la vie. La non-violence de l’amour accomplit le grand miracle de la résurrection. […] La croix manifeste la confiance de Dieu en l’homme. Certes, elle révèle le caractère de Dieu, où l’amour et la justice sont inséparables. En même temps, elle dévoile la faillite de l’humanité, mais aussi à quel point l’homme est aimé, parce qu’il est quand même fils de Dieu (7). »
En substance, comme un père qui aime tellement ses enfants (au fond, des pécheurs qui méritent plutôt sa colère), Dieu dans son amour inconditionnel leur offre souverainement un cadeau immérité en désirant tout simplement – répétons-le inlassablement – les faire participer à sa vie bienheureuse… et éternelle ! Il convient de citer ici l'un des passages les plus connus de la Bible qui illustre aussi bien la relation empreinte d’affection existant entre Dieu et les humains que la voie du salut : « Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle » (Jean 3.16).
La vie éternelle, une certitude !
La vie éternelle, qui deviendra effective à la résurrection, est acquise par la rédemption – le salut apporté par Jésus-Christ à l’humanité pécheresse – et le chrétien s’en empare par la foi, c’est la seule condition : « Toute personne qui invoquera le nom du Seigneur sera sauvée » (Romains 10.13) ; « Celui qui croit au Fils a la vie éternelle ; celui qui refuse de croire au Fils n’aura pas cette vie, mais il reste exposé à la colère de Dieu » (Jean 3.36, BFC). Croire (ou avoir la foi) au sens biblique implique la personne du Christ, c’est consentir à un contact permanent avec lui afin qu’il manifeste en nous sa vie (éternelle). Le libre arbitre subsistant et la foi se définissant entre autres (8) comme un acte de volonté, notons que l’homme a toujours la liberté de croire ou de ne pas croire.
En croyant, l’homme ne fait pas un acte méritoire, mais accepte tout simplement un don extraordinaire immérité (le salut éternel), cette acceptation étant, comme nous venons de le dire, la condition du salut. Ainsi, la vie éternelle est véritablement un cadeau de Dieu (Romains 6.23). Nul ne peut l’acquérir par ses œuvres si belles soient-elles ! Dans cet ordre d’idée, l’apôtre Paul écrit également : « C’est par la grâce en effet que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. Ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie » (Ephésiens 2.8-9).
Certes, aimerions-nous trouver dans les Ecritures plus de précisions sur la vie éternelle. Toutefois, l’aperçu que nous y découvrons suffit déjà pour nous donner une petite idée de cet avenir de plénitude éternelle dans la félicité de la présence divine. En réalité, une qualité de vie incomparable, en grande partie indescriptible, car au-delà de toute imagination humaine : « Il s’agit de ce que l’œil n’a pas vu et que l’oreille n’a pas entendu, de ce que l’esprit humain n’a jamais soupçonné, mais que Dieu tient en réserve pour ceux qui l’aiment » (1 Corinthiens 2.9, La Bible du Semeur).
Même si l’on touche ici l’insondable, le fait de savoir seulement que dans l’éternité Dieu aura sa demeure avec les humains, qu’il essuiera toute larme de leurs yeux, que la mort ne sera plus, qu’il n'y aura plus ni deuil, ni lamentations, ni douleur (Apocalypse 21.3-4), que nous profiterons à jamais de la justice divine (2 Pierre 3.13), que nous serons revêtus d’un corps transformé et immortel et surtout que nous serons parfaitement semblables au Fils de Dieu (9), a de quoi nous inciter à prêter encore plus attention à cette apothéose promise au terme de notre vie terrestre (10).
Avec la résurrection, la vie éternelle – ce que Dieu a de meilleur à offrir à ses créatures – fait partie intégrante de l’espérance chrétienne. Aussi, comme la résurrection des morts, cette croyance fondamentale s’exprime clairement dans les professions de foi de la chrétienté. « Nous attendons la résurrection des morts et la vie du monde à venir » peut-on lire dans les dernières lignes du Symbole de Nicée-Constantinople (11).
En résumé
A partir de l'étude de la nature, l'homme peut parvenir avec certitude à la connaissance de l'existence et de la puissance de Dieu. Cependant, seule la révélation surnaturelle lui permet de discerner les desseins éternels du Créateur à son égard. La Bible dépeint notamment la situation de l'homme déchu après la chute originelle, sa misère et sa souffrance du fait de son éloignement d'avec Dieu. Elle apporte avant tout la solution divine (Jean 3.16) au problème du mal, un plan du salut insaisissable par la seule raison humaine ! Qui plus est, dans sa Parole, Dieu promet la vie éternelle à tous ceux qui reçoivent le message rédempteur de son fils Jésus-Christ !
Le salut est offert à tous, sans exception, il suffit seulement de croire en Dieu et de prétendre au bénéfice des effets de l’œuvre rédemptrice de son Fils, Jésus-Christ… acte de foi nécessaire pour être sauvé (12) qui bien sûr relève de la liberté de conscience de chacun. Aussi, afin de « faire partie du peuple de Dieu » (Colossiens 3.12), n'attendons pas pour saisir cette grâce divine, seule « source de salut pour tous les hommes » (Tite 2.11). « Remettre ce choix à plus tard revient à décider de ne pas suivre Christ. L’indécision est une décision fatale (13). »
En conclusion, Jésus-Christ est au cœur du grand dessein divin pour l’humanité. Par sa mort et sa résurrection, il a sauvé tous les hommes de la mort éternelle. Cette bonne nouvelle a bouleversé la vie de ses disciples avant que ceux-ci – et leurs successeurs – la propagent dans le monde entier.
Claude et Karin Bouchot
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